On en a fait quelques uns. Des beaux, des chics, des chers, des gastronomiques, des petits plats dans les grands, des«on part sur une déclinaison d’espuma blablabla» … mais ici, c’était tout autre chose. Niché pour né pas dire caché dans un quartier ultra-touristique, entre une boutique de décapsuleur Mannekenpies et un resto à pitta, Cecila c’est la vraie aventure gastronomique, l’endroit parfait et intime pour marquer le coup, fêter un anniversaire, un évènement ou tout simplement savourer le fait d’être en vie. 6 tables. 1 maître d’hôtel 1 barman 1 commis et UNE cheffe, Mélanie Englebien, qui(chef-d’)oeuvre au fond de la petite salle au décor sobre et élégant mais chaleureux aussi. Je né suis pas convaincue par la différenciation des plats féminins et masculins mais là je dois dire que les plats qui nous ont été servis étaient fins, délicats et poétiques, tant au goût qu’à la présentation. Menu 5 services à l’aveugle comprenant 3 entrées, 1 plat et un assortiment de fromages, précédés de mises en bouche d’une justesse étonnante: 69 € Seul petit bémol: il n’y a pas de possibilité d’accord mets-vins et un seul choix pour les vins au verre(du vaqueras). Mais pour le reste, c’est bien simple: TOUT était parfait ! Une adresse à découvrir en petit comité car l’endroit n’est pas très grand et pour des occasions spéciales, car la cuisine est exceptionnelle !
Elise P.
Place rating: 5 Bruxelles, Belgique
«Le Cécila vous emmèné en voyage… La cuisine est une histoire de goût, un art de vivre au quotidien»… Le ton est donné. A peine assis dans le lieu calme et épuré, le maître d’hôtel dépose devant nous«un peu de lecture». Mélanie Englebin, la cheffe(une femme! Whooop whooop), a écrit un petit mot chaleureux et passionné à destination de ceux qui s’apprêtent à manger ses compositions. Parce que le Cécila, c’est plus qu’un restaurant où on va manger entre deux autres rendez-vous. Pour profiter pleinement de sa cuisine, il faut se laisser porter par les différents plats qui se présentent devant soi et découvrir chaque saveur sans pression. Ici, le menu n’est pas détaillé, le petit mot d’entrée est plus long que l’explication de ce que vous allez manger! Tant mieux, un souci de moins. Il vous suffit juste de choisir combien de services vous désirez et le tour est joué! Personnellement, j’ai opté pour le menu 6 services à 79 euros.(10 euros en plus ou en moins par service). Bien-sûr, je né mangerais pas pour ce prix tous les soirs, mais c’est bien pour ça qu’il faut en profiter! Si vous n’aimez pas les poissons, passez votre chemin. Si vous avez d’autres désidératas, Mélanie Englebin adaptera votre plat. Grâce à la cuisine ouverte, on peut l’observer à l’œuvre. Sa concentration semble maximale. Je crois que j’aurais pu me lever et faire des cumulets à travers toute la salle, elle n’aurait pas levé la tête… C’est sûrement la preuve qu’elle est très pro, mais c’est dommage d’une certaine façon. On est comme face à un écran qui né semble pas remarquer notre présence. Même quand le maitre d’hôtel et le serveur se postent tous les deux face à elle, les mains dans le dos, à la manière de deux prof qui regardent en même temps sa copie pendant son examen, elle né bronche pas. Malgré tout, c’est fascinant de la voir dresser avec précision les assiettes une par une avec calme mais sans perdre le rythme. Le service était décontracté mais pro, distingué mais pas guindé. J’ai passé un superbe moment. Du début à la fin, tout était magnifique et plein de saveur. Courrez-y avant qu’elle chope son étoile et que les prix explosent!
Ramon S.
Place rating: 5 Brussels, Belgium
One of my favorite restaurants in Brussels. Let the chef choose for you and go for one of the menus. Great service. Not a place to go to if you are in a hurry
Fabian H.
Place rating: 4 BW, Belgique
La cuisine y est excellente. Les produits sont de qualités. Le prix des menus est néanmoins trop élevé. Petites portions. L’ambiance pourrait y être plus tamisée, trop de lumière directe. Bön service.
Hervé V.
Place rating: 4 Overijse, Belgique
Quand on connait la rue de la violette et ses alentours où l’on s’imagine déjà difficilement l’Amigo, on imagine mal un écrin de finesse à deux pas des pitas. Ce serait sans compter sur les avis merveilleux de mon ami @Nicolas C. Les yeux fermés et les papilles ouvertes, je vous confirme que l’expérience culinaire était exceptionnelle. Depuis quelques semaines, le nouveau maître d’hôtel a quitté Bön Bön pour Cecila qui trouvera certainement sa place dans les meilleures tables. Le concept de menu surprise est généralisé et chacun a droit à ses variations. A toutes fins utiles, le confirme que l’expérience a rendu au service sa belle fluidité et que les toilettes ont fait peau neuve. En résumé je dirais que j’ai retrouvé un petit qqch du plaisir de manger Prieuré St. Géry au coeur de Bruxelles et avec un menu 3 services permettant une belle table en semaine.
Laurence S.
Place rating: 5 Schaerbeek, Belgique
Ami-e-s de la gastronomie… une bonne adresse: Cécilia !(juste à côté de la Grand Place) Spécialité de poissons et fruits de mer, cuisine inventive et légère(aaah, ce dessert mangue-crumble d’olives noires), service et cadre charmants… et une femme cheffe(Mélanie, rien à voir) ! Et ma phrase préférée: «A quand la première étoile ?»
Barbara H.
Place rating: 4 Bruxelles, Bruxelles, Belgique
Voilà une toute bonne adresse là où on né s’attend pas de la trouver! Je conseille le menu 5 services pour avoir l’opportunité de goûter réellement la cuisine de Mélanie qui cuisine en directe devant vous — avec le sourire, ça serait mieux. Doux mélange terre et mer dans l’ensemble des plats. Dessert divin: une déclinaison de pomme et de poire aux épices: crumble au pomme, poire pochée, glacé au cardamone, gingembre. Un délice. Le service pourrait être de meilleure qualité vu la qualité de la cuisine…
Saskia C.
Place rating: 5 Singapour, Singapour
Cécilia, c’est mon 5 étoiles coincé entre la rue des pittas et la rue des pittas. Puis Cécilia, rien à voir, c’est même pas elle qui cuisine. C’est Mélanie. Et ça c’est top. La cuisine — ouverte– donne l’impression de vivre un épisode de top chef. Fascination. Ca existe donc vraiment, des chef(fe)s qui tous les jours se penchent sur leurs assiettes avec tant d’amour et de délicatesse? Waouw. C’est beau à voir et ça donne l’impression de participer. Dans la bouche, des goûts raffinés, une assiette colorées, et une tendance dirigée vers la mer. Pas grand chose à dire sur la déco, classique, ni sur le service, pro comme il faut. Testé et approuvé: le lunch entrée plat café à 24 euros. Idéal pour ceux qui veulent goûter de la grande cuisine avec un budget serré. J’y retournerai!
Touria L.
Place rating: 5 OV, Belgique
Le Cecilia est un petit restaurant gastronomique ayant ouvert ses portes à quelques pas de la Grand Place il y a de cela quelques mois. L’ intérieur est cosy, très simple mais chaleureux. Il n’ y a que peu de tables et le restaurant a déjà son petit succès donc mieux vaut réserver… La cuisine est ouverte et si vous vous trouvez à la table du fond, vous aurez l’ impression de presque manger à table avec la jeune chef qui s’ attelle au dressage de ses plats. Le concept est assez simple, soit vous manger à la carte(prix quelque peu onéreux mais pas plus que les autres restaurants du Centre-Ville pour une qualité qui elle est clairement supérieure). Soit vous optez pour le menu«surprise» 4 services à 44 €(les plats seront piochés selon l’ inspiration de la chef parmi la carte — assez limitée, gage de qualité et fraicheur me semble-t-il — mais que vous pouvez influencer selon vos goûts). Le service est sympathique mais quelque peu gauche, au final, rien de bien méchant, tout se passé bien. La carte des vins est assez bien fournie mais personnellement, je n’ ai été emballée ni par le verre de vin blanc pris à l’ apéritif, ni par la bouteille de rouge consommée durant le repas. Passons aux choses sérieuses maintenant, la nourriture, le nerf de la guerre! Nous nous sommes laissé tenter par le menu surprises à 44 € sans influencer la chef, lorsqu’ on sort, on fait confiance nous! On nous a tout d’ abord servi une petite mise en bouche(mer) très agréable et servie façon «gastro»(c’ est le cas de tous les plats sommes toutes). Ensuite, une entrée à base de fruits de mer(scampi géant) délicieuse et copieuse, le tout très joliment servi avec pleins de produits très frais exploités de diverses manières, on joue clairement sur le goût et les textures! Le plat était lui aussi issu de la mer, une belle pièce de poisson blanc agrémenté de divers légumes, cuisson parfaite, beaucoup de goût, bref rien à redire! Bön petit bémol ici, arrive le moment du dessert(on peut éventuellement opter pour le plateau de fromages affinés moyennant un petit supplément). J’ opte pour le dessert que je n’ ai pas adoré mais je né suis pas une bouche sucrée(mon homme a goûté et validé, bien qu’ il ait trouvé ça également un peu en-dessous du reste du repas). De son coté, il a été très déçu par le plateau de fromage exclusivement belge(ce qui est une bonne chose): pas de surprises au niveau des types de fromage sélectionné, et pas d’ accompagnement(confiture ou autre confit), bref: c’ est sec! On notera tout de même le petit pain cuit minute qui lui était très bon(spécialement pour accompagner le plateau de fromage). Bön… vous né remarquez rien…? Non? Mais si, comptez le nombre de plat, on annonçait un menu 4 services, il n’ y en a que 3 non .? Personnellement j’ ai été assez déçue, le 4ème service(premier en fait) était l’ unique mise en bouche servie. Déjà que la(les) mise(s) en bouche né sont pas un service pour moi, je trouve qu’ une seule est vraiment très chiche, j’ avoue avec tiqué durant le repas… A coté de ceci, la nourriture était vraiment gouteuse et généreuse en portion(qu’ on s’ entende bien, on est pas non plus dans un moules frites à volonté! pas besoin d’ ouvrir la ceinture pour se relever de table, mais est-ce bien nécessaire.?) et le prix très très abordable pour les assiettes servies. La chef est adorable, on la sent passionnée par son travail. Juste peut être annoncer un trois services et faire un petit effort sur l’ assiette de fromage… Je recommande +++ Ps: Mon conjoint est retourné y partager un business lunch(25 € entrée/plat) toujours aussi bon et validé par l’ ensemble de la table.
Nicolas C.
Place rating: 4 Bruxelles, Bruxelles, Belgique
En réservant une table dans cet écrin de bon goût judicieusement lové au cœur du pentagone, à deux pas de la Grand Place, ouvert en juin dernier par Mélanie Englebin, une chef au caractère forgé aux côtés des plus grands noms de la gastronomie belge, je craignais une désillusion de type piège à touristes. Mais Cécila n’est pas un piège à touristes. C’est un lieu où Mélanie Englebin travaille de beaux produits, dans des assiettes joliment construites qu’elle dresse dans une zone de sa cuisine ouverte sur la salle. La carte est courte –un bon signe– et la formule-phare est le menu surprise, composé de trois services(40 € environ). La carte des vins est assez courte également, mais propose une sélection correcte et adéquatement tarifée. Le service est avenant, souriant et décontracté et le cadre, bien que dépouillé, est plutôt plaisant. Quelques détails dénotent un peu, comme l’un ou l’autre soquet pendouillant au bout de son fil et dépourvu d’ampoule, le couvercle de la chasse d’eau qui porte les stigmates des exploitants précédents sous forme de traces de brûlures de cigarettes, ou l’urinoir hors service, bâché de plastique. Il est vraisemblable qu’il sera remédié à ces petits détails au fil de la finition, du peaufinage de ce cadre qui à cela près est tout à fait charmant. Rappelons que Cécila n’a ouvert qu’il y a moins de trois mois, et que Rome né s’est pas faite en un jour… Mais laissons là les commodités et revenons-en à l’essentiel, l’assiette. Comme je l’écrivais plus haut, le CV de Mélanie Englebin rassemble une bonne partie de l’élite gastronomique belge, dont Yves Mattagne qu’on né présente plus. Nous né nous sommes vus servir ce soir-là que des plats de poisson. La mise en bouche était une agréable rillette de poissons blancs. Elle fut suivie, une bonne ½h plus tard, par une entrée composée de lieu jaune cuit à basse température servi froid –très froid même, mais c’était un parti pris de Mélanie Englebin– et accompagné d’une salade de brocoli aigre-doux(qui n’était pas sans rappeler certaines préparations que l’on peut déguster chez Izaka-Ya, chaussée de Vleurgat), d’un chutney de tomates cœur de bœuf qui apportait une douce amertume, et d’une émulsion à base de bergamote. Le tout était agrémenté d’une«feuille d’huître», cette plante tendance gustativement très amusante. A titre personnel, je n’ai pas trouvé l’entrée tout à fait cohérente. Le poisson, dont la chair était superbe, était servi trop froid à mon goût, et les divers accompagnements n’ont pas suscité chez moi le plaisir que l’on ressent lorsque dans une osmose fugace s’unissent les saveurs pour emmener le palais –et avec lui l’esprit– dans un mystérieux voyage sensoriel. Close, but no cigar donc, en ce qui concerne l’entrée. Une ½ bouteille de vin et ¾h plus tard, le plat principal nous fut proposé. Un joli tronçon de saumon cuit sur peau, sur lequel étaient posés la même salade de brocoli aigre-doux que celle qui nous avait été servie en entrée, surmontée pour l’occasion d’un tartare de couteaux à l’assaisonnement peut-être un peu trop discret. En périphérie de la pièce maîtresse, du riz rouge, des quartiers de mini pâtisson jaune, une très jolie préparation de poireau«braisé/compoté» au gingembre, et une émulsion d’agrumes(fort semblable à l’émulsion de bergamote qui accompagnait l’entrée). Vous me voyez venir… un élément et demi en commun entre l’entrée et le plat, j’ai trouvé ça lourdingue. Il s’agissait d’une erreur, reconnue comme telle par Mélanie Englebin. Je né m’appesantirai donc pas davantage sur ce point. Le plat était à mes yeux plus intéressant que l’entrée. La cuisson du saumon était impeccable, et les divers accompagnements faisaient, cette fois, pétiller l’assiette en se répondant en écho. Maîtrise et élégance, avec ce plat la démonstration était faite pour moi que le chef Englebin en a sous le capot. Le menu fut clôturé par un dessert sympathique, composé d’une quenelle de préparation crémeuse au chocolat amer bien puissant, bien persistant, bordée d’un crumble aux pommes déstructuré, dont le biscuit était parfumé au gingembre. Les pommes manquaient peut-être d’un peu de fondant, mais ce n’était pas gênant. Une espuma caramel beurre salé venait ponctuer l’ensemble d’une touché aérienne et gourmande. Le plaisir sans la culpabilité, pourrait-on lire dans un magazine du segment«forme et bien-être». Les assiettes des tables voisines étaient tout aussi tentantes, et mon seul regret est finalement de né pas avoir eu l’opportunité de goûter à un plat de viande. Le plat construit autour du cochon de lait, servi avec un caramel d’épices, me faisait particulièrement de l’œil. L’authenticité de l’intention, la générosité des plats et la saine ambition dont Cécila fait la démonstration m’ont convaincu qu’il serait inconcevable de né pas y retourner, ce nonobstant l’impression en demi-teinte que me laisse ma première visite.