McDonald’s

Après une longue soirée de poker avec des amis, affamés, nous nous résilions à aller au McDonald’s le plus proche. Il s’avère que celui ci vient tout juste d’ouvrir; nous décidons donc d’appeler le dit McDonalds pour vérifier qu’il soit bien ouvert, il était alors 3h du matin.
Une femme nous répond et nous indique que oui, le McDonalds est ouvert 24h/​24, que la salle à manger est fermée, mais qu’il est possible de passer au restaurant à pied et de commander son casse-​croûte nocturne. Il n’en faut pas plus pour motiver les 3 larrons, incluant moi même, à se diriger vers le McDonalds en affrontant le dur froid de cette sombre nuit d’halloween.
Arrivé devant le saint graal, nous nous heurtons à une caissière peu coopérative, attention, doux euphémisme, elle refuse de nous parler, et nous adresse de vagues gestes en guise de réponse. Heureusement nous rencontrons alors Glen, une personne fort gentille qui patiente depuis 10 minutes pour que la très gentille femme derrière sa vitre, très occupée car il y avait à peu près 0 voiture dans la file, lui réponde. Il arrive à commander deux McDouble dans la foulée et paye rapidement, nous nous approchons pour passer commande, et nous nous retrouvons nez à nez avec cette même vitre, toujours fermée.
10 voitures plus tard, et 25 minutes plus tard, la caissière semble bien décidée de né pas nous servir, nous employons alors les grands moyens, et demandons à un volontaire, notre ami, Vladislav, de chevaucher un chariot alors abandonné sur le parking avoisinant. Hélas, peine perdue, le stratagème échoue misérablement, et la caissière remarque le subterfuge et refuse le chariot, bien qu’employé comme moyen de locomotion à 4 roues. Il a alors été rejoint par 2 acolytes qui après une longue soirée, qui pour leur part, dégageait une odeur printanière malgré que l’hiver pointant le bout de son nez, eux aussi se sont heurtés à une caissière peu respectueuse des normes et de l’éthique de travail que McDonalds, et aussi, indirectement, Ronald McDonalds, que McDonalds représentait pour nous. Ce rayonnement positif n’est plus, nous sommes profondément déçus.
Après avoir patienté trop longtemps, dans le froid, alors qu’on avait appelé pour auparavant pour s’assurer que l’on serait servi, nous avons finalement décidé de partir.