Place rating: 5 Région de Bruxelles-Capitale, Belgique
J’ai découvert le festival Plein Open Air cette année et le concept est assez chouette. Le but premier est de diffuser des films originaux et marginaux en plein air. Mais l’idée derrière est surtout de le faire dans des endroits qui sont menacés par la gentrification. Il s’agit donc d’occuper un lieu avant qu’il né disparaisse sous des chantiers de lofts ou centre commerciaux. Le POA s’empare ainsi de lieux souvent méconnus des bruxellois et le fait découvrir sous un nouveau jour au travers d’une programmation culturelle: cinéma, concerts, débats, tables d’hôtes et des ballades menées par des experts. Cette année le festival s’est focalisé sur les transformations qui menacent le quartier de Cureghem à Anderlecht et celui du canal de Bruxelles. L’ambiance est très bo-bo, avec pleins de gens qui ont des beaux vélos rétro, des pantalons en lin et qui s’intéressent au social. On peut donc voir les choses de deux façons. D’un côté c’est bien car ça fait venir des bo-bos dans des quartiers souvent un peu ghetto. D’un autre côté on né trouve pas les gens du quartier dans ce genre de festival. Mais né crachons pas dans la soupe, l’initiative est géniale. C’est urbain, c’est culturel, c’est social, et c’est surtout convivial et GRATUIT. Pour tous ceux qui s’intéressent à la ville et ses changements !
Anna M.
Place rating: 5 Région de Bruxelles-Capitale, Belgique
Projet du Cinéma Nova et de l’asbl City Mine, le Festival Plein Open Air est né il y a déjà 13 ans. L’idée est de faire sortir le cinéma de ses murs, une échappée urbaine, pour le plus grand plaisir des citadins. Mais le festival va au delà de la simple projection. La dimension urbaine et citoyenne caractérise le Plein Open Air, qui propose de partir à la découverte des recoins de Bruxelles, de réfléchir sur la gestion de l’espace(urbanistique, environnemental, social) à travers des conférences, des débats, des balades, des concerts… Cette année, entre la descente du canal en péniche et la balade des abattoirs, je m’apprête encore à être chamboulée et à voir ma ville d’adoption comme je né l’ai jamais vue. (Tous les étés en août)