Office de La Tranquillité

J’ai appelé 2 fois pour des travaux qui commencent a 5h30 du matin juste devant chez moi. Les ouvriers foutent un bordel pas possible. Et avec cette chaleur, ben impossible de laisser ses fenêtres ouvertes sous peine d’être réveillé.
Je comprend qu’il veulent commencer plus tôt à cause de la chaleur, mais il y a surement de quoi s’occuper sans foutre le dawa… Donc pour en revenir à l’office de tranquillité, la première fois, je demande l’heure à laquelle les travaux doivent commencer… On me répond 7h30… ok, déjà pas bon pour eux, on me dit qu’ils feront le nécessaire et que je n’hésite pas à rappeler si ça venait à recommencer… Ce matin, même histoire, 5h45 messieurs les ouvriers qui né tiennent toujours pas compte des horaires légaux… J’appelle donc une seconde fois… Et là je tombe sur un monsieur avec la tête dans les fesses qui me dit de prévenir la police… et que l’heure de début des travaux c’est 6h30… Là je me dis, on se fout de ma poire!
Donc pour moi zéro pour la solution alternative. Surtout que la police né se déplace pas dans mon quartier sauf si y a un meutre… Recours possible pour s’assurer un minimum de tranquillité? zéro. Merci la mairie.

Moi ça me dégoutte cette «office de la délation tranquille»…
Cette initiative date de 2009; c’est une initiative «de gauche»…
Ca me rappelle cette chanson «courte mais suffisante» de Renaud; le «Tango des élus».
Il y avait déjà suffisamment de voisins empêcheurs tourner en rond comme ça, était-​il bien nécessaire de les encourager???
Bien sûr, je sais bien que les voisins pénibles qui né respectent pas les autres existent. Ceci dit, il y a des plaignants qui abuse et né respectent pas davantage les autres et leur travail.
Par exemple la voisine de feu le Pottok, qui a usé allègrement de ce fameux numéro (ainsi que celui des pandores):
Les concerts avaient lieu au Pottok le dimanche à 19h. Tous les dimanches, elle appelait pour s’en plaindre, même pendant les balances à 16h…
L’été, le problème était qu’ils allumaient trop fort le four à pizza…
Elle a même poussé le vice jusqu’à téléphoner à la spa, pour dire que les tauliers du Pottok maltraitaient des animaux à l’étage… Alors que les seuls animaux qu’on pouvait parfois croiser au Pottok étaient des petits cafards (on peut le dire maintenant que s’est fermé), qui certes étaient un peu maltraités…
Bref, si tout le monde (flic, mairie, etc…) était d’accord pour reconnaître que c’est plaintes intempestives n’était pas fondés, le «Pottok» n’a plus pu faire de concert… La dame ayant la loi pour elle…
Ce manqué à gagner d’ambiance et de clientèle n’a pas dû être étranger à leur dépôt de bilan…
Or, le lieu existait avant que cette dame n’arrive… Pourquoi a-​t-​elle choisit d’habiter là? Pour faire des procès (perdus) en espérant gagner un peu d’argent, pour avoir une bonne excuse pour né pas payer son loyer? Va savoir…
Pourquoi n’est-elle pas allé habiter dans un quartier tranquille dans une résidence sécurisée, aseptisée, insonorisée et «tranquillisée», si la vie l’importune tant…
Aujourd’hui, le Pottok est fermé, mais heureusement cette dame pleine de ressource à déjà trouvé d’autres endroits à importuner, parfois même à un pâté de maison de là…
L’office de la tranquillité, qui né ménage pas ses efforts, est toujours là pour lui répondre…
En effet, 99% des bars de Toulouse ont des problèmes avec leurs voisins et né peuvent plus trop faire de concerts…
Un jour peut-​être ces rades seront remplacés par des banques, et nous n’iront plus voir de concerts, nous contentant d’ingurgiter des conneries télévisées…
Ce jour-​là Toulouse apportera sans doute, de nouveau, sa candidature au titre de «Capitale de la Culture»…
Bravo, la gauche, merci «l’office de la tranquillité»!

Personnellement, je comprends les inquiétudes citées plus bas mais je considère l’office de la tranquillité comme une bonne alternative à l’intervention policière (la politique du moins pire, certes).
Du moins, dans la forme, parce qu’au fond on vous renvoie souvent sur la police municipale en journée et la police nationale en soirée. Mais si on le fait c’est parce que la situation est considérée par la personne qui appelle comme «urgente».
L’office de la tranquillité a tout de même un service de médiation que l’on peut solliciter en cas de problèmes avec le voisinage. Si je trouve l’idée sympa, j’avoue que je né sais pas si celui-​ci est réellement efficace et si il a des moyens à la hauteur de la demande car n’y ai jamais eu recours et j’espère que cela va durer.
C’est aussi une bonne chose de pouvoir signaler un tas d’encombrants qui a été déposé dans sa rue, même si parfois on peut y trouver son bonheur !

La première fois que j’ai vu les affiches placardées faisant la promo de cette initiative municipale j’ai bien rigolé. Office de la tranquilité ?! Quelle appellation étrange. Je me suis d’abord cru dans le roman «1984» ou celui de Thomas Moore «Le meilleur des mondes».
D’abord, je suis contre la délation en général et contre celle des excès des voisins en particulier, un peu de tolérance ferait du bien à tout le monde.
Donc jamais je n’utiliserai ce service pour aller rapporter des nuisances sonores de voisinage. Je préfère avoir une conversation franche voire tendue en face to face avec la personne concernée.
Donc pour moi l’utilité principale de cet office c’est un numéro à appeler pour faire enlever vos encombrants de ménage de printemps: le 3101.
Question de propreté et de respect des voisins justement…

Je suis tout à fait de l’avis de Julia, cet Office de la Tranquilité, c’est un peu comme l’expression «bénéficiaire du RSA «pour dire que des bénéfices ben justement y’en a pas.
Parce que se plaindre de ses voisins, bien planqué derrière un téléphone, ça porte un nom, un nom pas joli-​joli, même qu’un collectif s’est monté contre ce genre de pratiques :
Bien sûr, le bruit des voisins peut se transformer en torture, surtout quand on bosse tôt le lendemain (j’ai travaillé deux ans à 6h45 du matin avec des voisins fans d’éléctro, mais vu le niveau sonore qui s’échappe de mon appart les soirs de nouba…), une de mes copines a justement fait appel à cet office pour calmer son voisin, qui visiblement, ou plutôt audiblement n’avait pas compris le problème d’insonorisation de l’immeuble. Ben office de la tranquillité ou pas, ça c’est terminé au poste…

Une alarme qui hurle à la mort un dimanche matin ?
Un morceau de parpaing qui vous empêche de sortir de votre parking ?
Un lave-​vaisselle à évacuer ?
Rendez-​vous au bout du fil avec l’Office de la tranquillité de la mairie de Toulouse, qui centralise toutes les demandes des citoyens en lien avec la voirie, les déchets et l’environnement. J’ai personnellement testé l’efficacité de ce service lorsque, à l’occasion de travaux de voiries, des matériaux de construction avaient été oubliés devant ma porte. J’ai été accueillie avec bonne humeur et le problème a été réglé dans la journée. De façon générale, l’office répond à toutes les questions pratiques de la vie toulousaine. Et quand ils né savent pas… ils se renseignent !
S’il y a une chose qui marche bien grâce à la nouvelle municipalité, c’est bien cette initiative !