Bar Tabac Le Belfort

Un petit bar tabac atypique qui nous mèné tout droit dans les années cinquante…
La patronne n’est pas spécialement souriante mais je la devine sympathique derrière ce visage un peu fermé…
Ce qui m’intrigue dans ce bar c’est que je n’y ai pas distingué de porte pour les toilettes…
La terrasse est bien agréable à l’heure de l’apéro les jours de marché.

Non loin de la Gare, vers la place Belfort, se trouve le bar Tabac Le Belfort, qui est un bar et un tabac en même temps.
Si vous passez du côté de la place Belfort, faites y un tour.
Bar sympa à découvrir entre amis pour une halte express en ville.

Pigalle a proliféré au 20ème siècle comme une plante luxuriante dont les rhizomes seraient les voies de la SNCF et ses rejetons florissants, les quartiers mal famés qui jouxtent les gares
.
Moi, c’est au bar-​tabac de la place Belfort que je viens respirer à bon compte, au hasard de mes flâneries, un bol d’air parigot.
C’est un bar de jour dans un quartier de nuit, c’est un bistrot qui n’est jamais sorti de l’ère du formica, avec, comme seule concession à la modernité, l’écran du Rapido que vient consulter en coup de vent le joueur pressé de perdre.
Mais pour le reste…
Un Antoine Blondin toulousain discute avec une de ces dames du quartier, un vieux turfiste s’endort sur son journal et Marie, la patronne, navigue entre le comptoir du bar et celui du tabac.
Moi, la phrase magique qui m’a valu un sourire et tout un florilège d’histoires du quartier, comme un mot de passé secret, ça a été: «Madame… un casa, s’il vous plait .»