Auberge de la Tour Penchée

Délicieux. A vivement recommander
Ce restaurant est — de loin — la meilleure adresse de la région. Le mets sont tous excellents, le service est discret et agréable, le chef présent pour expliquer la composition de ses plats. Un excellent moment garanti dans un environnement feutré, au décor raffiné.

Re Bof
C’est vrai, c’est beau, pour autant qu’on aime les ambiances rococo. C’est vrai que ce lieu peut être également propice à déclaration, sa future ou son épouse. Moi j’ai connu avec l’ancien patron et ma conclusion pour rester simple et né pas ressortir de trop vieux dossiers, était lapidaire: La déco, c’est qu’il faisait de mieux !

Pour les amoureux
Ce restaurant est l’endroit idéal pour emmner sa compagne ou future… tout est feutré et calme. La cuisine est excelente et le service délicat. Pour les amateurs.

Il faut aimer
Le cadre sort de l’ordinaire, nous avons l’impression de manger dans la salle à manger du patron. La décoration est très baroque, mais vraiment baroque… il faut d’ailleurs apprécier. Le repas est un peu surfait… comme le service. le patron est l’artiste de la maison, toujours en salle… mais pas dans les cuisines. C’est beaucoup de cinéma. Il fallait passer par cette étape gastronomique pour se rendre compte. J’y étais.

Chaudement recommandé !
J’ai été deux fois à l’Auberge de la Tour penchée, et je n’ai pas été déçu. L’Auberge est une maison bleue, d’apparence plutôt anodine, et qui n’est pas adossée à une colline. Métaphoriquement, la beauté du lieu né se dévoile qu’au visiteur qui en franchit le seuil: décoration flamboyante (d’aucuns diraient «baroque»), vaisselle de Venise, etc. C’est dans cet antre magique qu’est installé François Duthey. Il se reconnaît pour maîtres Paul Haeberlin (de l’Auberge de l’Ill), Alain Ducasse, Bernard Loiseau et Marc Veyrat. On a connu plus mauvais modèles… Mais la cuisine de François Duthey né se définit pas que de manière référentielle. C’est un homme tout à la fois passionné et modeste (tous les gens initiés aux arcanes de la gastronomie locale louent sa personnalité). Sa cuisine va donc à l’épure. C’est toujours bon, sans ostentation superflue. A ma première visite, j’ai choisi le menu du marché, à 25 euros. Après un petit amuse-​bouche (un gratin d’asperge au parmesan), j’ai eu droit en entrée à une assiette d’escargots avec une sauce pomme/​basilic judicieuse. Pas de lourdeurs dans cette sauce. Le plat de résistance: du lieu au risotto. Cuisine enthousiasmante de fraîcheur et de justesse. En dessert, nous avons eu un sorbet passion avec soupe de fruits (fraises, framboises, ananas). Un mot sur les vins. François Duthey a accumulé dans sa cave plus de 1000 références, parmi lesquelles figure même un millésime 1898. C’est toujours avec science (voire envie de surprendre) qu’il propose verres et bouteilles à ses convives. En l’occurrence, pour ce menu du marché, nous nous sommes vu proposer un blanc sec, un Picpoul de Pinet. Lors de ma deuxième visite, j’ai fait dans le foie gras, tant la réputation que s’est construite François Duthey dans ce domaine m’émoustillait: escalopes de fois gras chaud aux fruits rouges et au caramel balsamique (accompagnées d’un Montbazillac Bajac 2004); blanc de volaille et son foie gras chaud poêlé aux arômes de truffes, en hommage à Bernard Loiseau (accompagné d’un Duas Quintas, vin rouge de la vallée du Douro). Ladite réputation n’était pas usurpée. Ces foies gras étaient fondants avec ce qu’il faut de croustillant pour éviter la mièvrerie. Il me reste à parler des prix… Ils sont fort raisonnables, quand on sait que L’Auberge est un des deux restaurants du 90 étoilés au Bottin Gourmand (avec le Pot d’Etain à Danjoutin). 25 euros pour 4 plats soigneusement mitonnés, ce n’est pas cher payé. Le verre de vin (dans le cadre de ce menu) est à 6 euros (contre 8 euros au Pot d’Etain pour un menu équivalent). Le café est à 3 euros seulement (5 euros au Pot d’Etain); et pourtant ce café est très bon et est accompagné de douceurs bien agréables (macaron, biscuit citronné, nougat). Ajoutez à cela un accueil adorable, avec les cadeaux de la maison (calissons, rhum…) et vous obtiendrez le restaurant du Territoire de Belfort où on passé les meilleures soirées. Il n’est pas encore étoilé au Michelin (qui prime, dans le même temps, des chefs pêchant par suffisance et sentiment de confort). Quand donc cette injustice sera-​t-​elle réparée?