Pizza della Roccia

Pizza, job, et boulangerie.
Pizza, c’est ce qu’ils vendent, enfin il paraît. Non, j’exagère: c’est pas mauvais, mais ça sera pas la meilleure pizza de votre vie. Si la pâte de cette pizza au four est pas mal, certains ingrédients sont pas top (comme ce fromage là style gruyère, qui recouvre ma Laribbe — une pizza ciboulette chèvre miel).
Job, c’est ce que ça fait. Vous avez faim? Il est 21h passé? La flemme d’attendre des sushis ou autres trucs en livraison pendant 1h? Ben là c’est tout à côté de chez moi, c’est pratique, et ça nourrit.
Boulangerie, c’est à qui elle est liée. Oui, parce que cette petite pizzeria est en fait une extension de la boulangerie Maison Hecht à côté, liée par le même labo de préparation communicant. Et les avoirs de la pizzeria sont censés être valables à la boulangerie. Sauf que voilà, j’ai testé le lendemain et le mien n’a pas été interprété par la caisse de la boulangerie.
Bön, j’ai donc un avoir de 5 €. Je serais donc forcée d’y retourner. Pas tout de suite.

En général quand on est étudiant il faut attendre d’aller dans un vrai restaurant italien pour se faire une vraie pizza. Sinon c’est l’option formule industrielle tout droit sortie du scooter d’un livreur acnéique ou du congélateur du supermarché du coin (avec passage par la case micro-​ondes).
C’est pourquoi on est toujours content de trouver une adresse comme Pizza della Roccia. Pour 8 € (ou 15 pour une double) on a une vraie pizza, tout juste sortie du four. Je préfère quant à moi la Malesherbes, qui mêle poivrons, tomates et autres. Je né vais pas dire que ces pizzas sont excellentes, ou même très bonnes, ce serait exagérer grossièrement. Elles sont en plus trop grasses et le fromage a quelque chose de plastique et peu de gout. Mais bref, quand on est étudiant on né chipote pas (trop). Et en fin de compte, de temps à autres, une bonne part de pizza chaude dans les mains ça fait plaisir.
Au passage, ils vendent aussi des paninis ainsi que des desserts. Une copine à moi raffole de leurs cookies.