A little hard to find, tucked inside a university. It’s one small room, but it’s filled with the most fascinating specimens. If you get queasy easily this is not the place for you, but for those who are absolutely fascinated with anatomical anomalies then this is the perfect little museum for you to visit if you live in or are visiting Paris.
Alf M.
Place rating: 3 Paris
Je dois être blasé parce que je n’ai pas été si impressionné que ça par ce musée. Hormis les squelettes difformes et les fœtus dans les bocaux le reste m’a plus ennuyé qu’autre chose. Alors oui c’est une curiosité, pas chère(5 euros plein tarif) mais de là à lui mettre 5 étoiles.
TREZAL
Place rating: 5 Paris
Ma première visite, il y a quelques années, me laissera un souvenir impérissable: dans un bouillonnement de vapeur tourbillonnante, un énorme artichaut finissait de cuire(le déjeuner de la charmante dame qui remplissait le rôle de gardienne à cette époque) Je me retrouvai cernée par une ribambelle de bocaux aux dimensions variables contenant qui une moitié de crâné humain proprement découpé sur toute la longueur, qui un foie cirrhotique constellé d’infâmes boursouflures, qui encore un embryon humain invraisemblablement déformé. Sans évoquer les innombrables organes, protubérances improbables, charpentes osseuses et masses informes baignant dans le formol ou je né sais quel liquide voué à leur conservation. Toutes ces aberrations — génétiques, génitales et autres — loin de vous faire fuir, vous ravissent au contraire par leur singularité et leur incongruité insoupçonnable.
Thomas
Place rating: 5 Paris
Le petit musée des horreurs Musée Dupuytren 15, rue de l’École-de-Médecine Le musée d’anatomie pathologique Dupuytren est un musée à né pas faire visiter à tout le monde: les enfants ou les personnes sensibles risquent fortement de faire des cauchemars. À sa création, seuls les hommes étaient d’ailleurs autorisés à le visiter Ouvert en 1835 grâce à un legs de Guillaume Dupuytren, professeur de médecine opératoire, le musée Dupuytren a tout d’abord été installé dans le réfectoire du couvent des Cordeliers(voir page suivante) où il resta jusqu’en 1935, date à laquelle, devenu obsolète, il rejoignit les caves de la faculté. Installé dans ses locaux actuels depuis 1967, il présente désormais dans une salle désuète plus de 6000 pièces montrant des maladies et des malformations humaines. La collection, dont les pièces les plus anciennes remontent au XVIIIe siècle et les plus récentes aux années 30, est constituée principalement d’organes conservés pour certains dans des bocaux en verre ainsi que de quelques moulages. Certaines pièces ont une valeur historique importante, comme le cerveau d’un patient qui permit à Paul Broca d’élaborer la doctrine des localisations cérébrales. Les plus impressionnants sont certainement ceux qui reconstituent les malformations génitales: la vision du moulage d’un sexe masculin couvert de champignons ou celui d’un autre hermaphrodite(mi-homme, mi-femme) est parfois difficilement soutenable. Les fœtus, réels, qui sont conservés dans des bocaux, sont également extrêmement spectaculaires: au total près d’une cinquantaine d’embryons dont les malformations vont d’un foetus siamois(un corps et deux têtes) à l’impensable fœtus cyclope. Nous arrêterons là la description plus d’infos dans le guide ‘Paris méconnu’