Caffé Moro

Je me suis arrêtée dans ce bar pour boire un verre avec des amies, j’ai déplacé une chaise, le proprio est arrivé en courant (à croire qu’une alarme s’était mise en route au moindre mouvement du mobilier) et là le proprio :“Chez vous vous bougez les meubles? Alors né le faites pas chez les autres”.
Paris né manqué pas de bars sympa, donc: A jamais !

Le potentiel y est…
Quelle charmante terrasse pour un dimanche après midi. Ce petit café sera vous tendre les bras, en profitant d’une terrasse et des spectacles de rues. Tout le potentiel est là pour passer un bon moment. En revanche, le service est agréable mais le propriétaire un peu bizarre. Il n’est pas possible de prendre plusieurs tables pour les groupes et demander un verre d’eau n’est tout simplement pas envisageable. Cependant, la carte des petits plats est alléchantes, les chocolats chauds riches et onctueux avec également quelques thés différents. Pour le reste, il faut seulement compter sur les spiritueux et trois bières bouteilles, dont une Italienne sympa. Compter 3,5 € la bouteilles 33cl en happy hour, 3,5 € le thé et chocolat jusqu’à 18h, 2,2 € le café et environs 8 € les sandwich (plus pains pita copieux et bien garnis). Il y a un gros potentiel, mais on passé à côté malheureusement. A faire tout de même!

Le Caffé Moro est le lieu idéal pour boire un des nombreux cafés et chocolats aromatisés (au tiramisu, blanc…) proposés ou manger un plat à emporter. Les sandwichs aux consonnances joliment italiens sont à partie de 6 euros et les salades 13 euros. C’est tout en bois et le lustre au plafond donne une belle prestance à l’espace. Le personnel est sympa et l’ambiance zen.

Rien d’intéressant (et beaucoup de mauvaise humeur)
Nous cherchions un brunch le dimanche, à 15h, rue de Charonne et si possible avec terrasse. Plutôt que d’aller au Pause Café un peu plus loin, on a voulu essayer le Caffé Moro. Avec son vert qui flashe, sa petite terrasse, ses spécialités italiennes à l’affiche, un brunch à 14.50 euros, ça paraissait accueillant. Mais passez votre chemin ! Pour commander, merci d’aller au bar. Pourquoi pas… C’est pas très pratique, surtout quand on est deux (qui garde la place en terrasse et les courses du dimanche, hein ?), que les plats/​pâtes du jour né sont décrits nulle part, mais soit. Au bout d’¼ d’heure, j’arrive à passer commande: je précise, seulement 2 personnes devant moi, tout aussi désorientées que moi par l’accueil. Car le clou du spectacle, c’est la personne derrière le bar, qui prend les commandes. Elle panique et prend 10 minutes pour servir un café allongé, ben oui, vous comprenez, il n’y a plus les bonnes tasses (il y a en des dizaines d’autres derrière elle). Elle m’a quand même redemandé 5 fois avant de se rappeler qu’avec nos 2 brunchs, on voulait un café et un cappuccino. En entrée: de la charcuterie italienne… je crois que les jambons blancs des discounts sont meilleurs. Et le jambon fumé, mangeable, mais bof. Avec ça, un bout de baguette industrielle, 3 feuilles de roquette défraichies. Ensuite les pâtes (au gorgonzola): trop de poivre, un peu trop al dente. Servies par la Miss du bar avec: «Ah ben vous avez fini! Je vous voyais pas revenir, fallait me rapporter vos assiettes!» Hum, c’est pas seulement pour la commande qu’il faut se déplacer, faut aussi débarrasser la table. Oui, c’est vrai, ça aurait été plus vite, y avait plus qu’à réchauffer, j’avais bien vu les pâtes déjà toutes prêtes dans les bacs. Pour les desserts: j’ai précisé à la commande qu’on prendrait une salade de fruits, et un muffin. Pas de problème, on peut venir les chercher quand on en sera au sucré (histoire de laisser les fruits au frais quand même). Déception au moment de récupérer les desserts: «Oh, la personne là-​bas vient de prendre le dernier muffin, j’ai oublié de vous le mettre de côté.» Tiens, je crois même pas avoir entendu un «Désolée» pour aller avec ça. Tant pis, ça sera 2 salades de fruits (très bonnes cela dit… à manger avec une cuillère à soupe, parce qu’il n’y avait plus de petites cuillères non plus). Derrière nous, une autre cliente s’étonne des réflexions de la Miss (elle non plus n’était pas allée toute seule récupérer sa commande…), elle lui a presque aboyé dessus, ça surprend… Le monsieur qui a mis le jambon dans les assiettes avait l’air de bonne humeur lui, c’est déjà ça. Pour le pourboire et le fait de ramener le plateau… on reviendra… en fait, non…