Le Passe Temps

Bim bam boum ! C’est ce qui s’est passé dans ma bouche pendant toute cette soirée de dégustations. Finesse, originalité, justesse des saveurs, et visuel des assiettes, un ²⁰⁄₂₀ du début à la fin du repas.
J’ai beaucoup apprécié la discrétion du personnel de salle, toujours aux petits soins pour nous (re-)servir nos boissons et nous décrire (tant bien que mal) le contenu de l’assiette.
Côté décoration, le lieu est agréable, le mobilier assez épurée, ce qui rend l’ambiance globale très calme et cosy. Je regrette juste les peintures qui font tâches sur le mur, mais bon face à la qualité des mets, je n’ai rien à redire.
Allez y en toute confiance, vous né serez que comblés !

Chaque visite à Lyon se traduit par une série de découvertes avec le plus souvent de très belles surprises. Je faisais allusion dans d’autres billets de cette nouvelle génération de chefs asiatiques sur la ville et même en France qui glorifie la cuisine bistronomique et même gastronomique avec des «En Mets Fais ce qu’il te plaît «, «Takao Takano «et autres «Imouto «. A vrais dire un grand nombre de jeunes chefs passent par l’Institut Paul Bocuse et profitent de la ville pour y ouvrir de surprenants endroits.
Aujourd’hui c’est la découverte du «Passé Temps «ouvert depuis avril 14 et de son chef coréen Youghoon Lee qui a fait ses études dans l’hôtellerie et restauration en Corée, travailla dans quelques établissements français de son pays, diplômé également de l’institut institut Paul Bocuse à Ecully, qui a aussi travaillé chez Paul à «l’Abbaye de Collonges «et chez «Lasserre «. Une table située dans le 6ème dans une rue plutôt calme et dans un local assez épuré, sobre, contemporain et même un peu zen. Pas vraiment de décor mais on s’y sent tout de suite à l’aise car le lieu est plutôt informel et on réalise que ce qui va se passé est plutôt dans l’assiette.
Il s’agit d’un chef qui réalise une cuisine française avec quelques inspirations asiatiques évidement coréennes mais entendons-​nous bien, une réelle cuisine française avant tout avec d’ingénieuses associations. Un menu qui change chaque semaine avec des compositions à chaque fois nouvelles basées sur des produits locaux avec quelques touches coréennes si seulement nécessaires.
Des murs blancs, quelques tables modernes en bois avec des structures métalliques et c’est a peu près tout. Sur un côté, la cuisine avec le chef et également le sommelier coréen M. Sukhwan Ha qui a travaillé chez Pierre Orsi et à Cordeillan-​Bages.
Le menu dégustation de ce soir est à 55 euros qui peut être aménagé avec des fromages moyennant un supplément.
L’amuse-bouche qui nous sera servi illustre parfaitement les idées de Youghoon avec une gougère farcie avec de la crème de sésame. Le choux est incroyablement léger, avec une crème amenant ce côté un peu goût de noisette.
Seconde bouchée avec un délicieux cromesquis de confit de canard sur une crème de figue. Léger, sans goût de friture, sur un socle noire et agrémenté du côté doux de la figue.
Et pour terminer les mises-​en-​bouche, un velouté de potimarron au boudin noir avec sur le dessus quelques graines. Une très bonne consistance, un assaisonnement étudié, le boudin amenant un côté puissant au tout pour balancer la douceur de cette courge.
Première entrée avec un Pressé de foie-​gras et anguille fumée, coing, carottes. Le visuel est très séduisant avec ce foie-​gras cuit à la perfection au milieu duquel on retrouve une fine tranche d’anguille. Sur le dessus un ensemble de fines tranches de carottes de diverses couleurs, rouges, jaunes, et blanches; quelques touches de purée de coing pour apporter une touché douce. Une assiette qui me rappelle un peu le fameux foie-​gras aux anguilles de Martin Berasategui mais ici préparé différemment et les saveurs très complémentaires également.
Seconde belle assiette avec les Noix de Saint-​Jacques de St Breuc, salsifis, sabayon au yuzu, poutargue. Parfaitement saisies car juste snackée, une pointe d’acidité dans le sabayon grâce à la saveur de cet agrume ici de Corée, les salsifis légèrement croquant pour une touché végétale et la poutargue râpée sur le dessus pour apporter un complément de saveurs marines.
Nous continuons avec un poisson, la Lotte, oignon cébette, navet, crevette grise. Encore un plat très visuel et qui m’impressionne par l’ajout de la crevette grise sous forme d’un bouillon un peu sur le mode du dashi mais sans évidement être finalement totalement asiatique. Un plat à la saveur plutôt forte mais très équilibré avec en plus des navets entourés d’algues nori effritées. Une grande réussite car ce plat malgré une inspiration de l’Asie reste tout de même très français dans sa préparation.
En met principal, une Bavette de bœuf wagyu, cerfeuil tubéreux, noisette. La viande d’origine australienne est fondante et se marie très bien avec la purée de ce cerfeuil qui est plutôt douce. La tuile croustillante aux noisettes complète bien le côté doux de l’assiette, le fond de sauce très concentré est parfait.
Un dessert plutôt classique mais très bien confectionné, une Glacé au chocolat noir, praline noisette et amande, marron. Un dessert de saison auquel j’aurais apprécié une petite touché d’acidité comme par exemple du fruit.
Comme vin une excellente Côte Rôtie de chez Patrick Jasmin en 2012 sagement tarifée. Un grand millésime avec ce vin rouge à la robe rubis profond et aux reflets violacés.
Un repas avec de magnifiques dressages, beaucoup de précision et de délicatesse dans les assiettes et des saveurs bien maitrisées. Un établissement dont on entendra probablement encore plus parler dans les mois

Ça va être très compliqué pour moi d’être objective sur cet avis parce que j’ai adoré ce restaurant. ADORÉ. En effet, à l’occasion de mon anniversaire, j’avais envie d’un bon resto mais pas de sortir trop loin et de me coucher tôt. Je choisis donc le Passé Temps pour sa proximité avec mon chez moi. Arrivés sur les lieux, nous sommes accueillis par une équipe chaleureuse dans un décor épurée de bois blond et murs gris. Ici, pas de carte mais 2 menus: le menu du soir à 40 €, et le menu dégustation à 55 €. Nous optons pour le menu à 40 € et du vin au verre. Il est composé de 4 plats et d’un amuse bouche. Parmi les plats, de la bavette, mais malheureusement un des convives né mange pas de viande. Qu’ à cela né tienne, le serveur nous propose d’échanger la bavette contre les St Jacques du menu dégustation ! Sans supplément ! Chapeau pour l’adaptabilité !
Et c’est parti ! Nous commençons par 1 gougère au sésame qui nous met en appétit. L’amuse bouche sera composé d’un velouté de courges avec boudin noir snacké et croquette de veau. Fameux ! Puis nous enchainons avec l’entrée: beterave cuite et crue. Délicieux. Ensuite viendra le lieux jaune aux cèpes. Sublime. Puis la bavette hyper tendre. Et pour finir une glacé chocolat et mousse praliné complétée par une madeleine au miel. Nous n’en n’avons pas laissé une miette. Le service à été parfait. Les plats se sont enchaînés à un rythme idéal. Vous l’avez compris, le Passé Temps est un énorme énorme coup de coeur. Il me tarde déjà d’y retourner. Je vais mettre un minuscule bémol cependant: l’acoustique n’est pas ideale et les voix résonnent un peu. Pas de quoi gâcher le repas, bien évidemment !

Une belle découverte dans le 6eme.
Complètement dans l’air du temps: une déco épurée, des assiettes magnifiques et qu’est ce que c’est bon. Je vous parle pas du service qui est juste irréprochable.
Le midi, entrée plat dessert pour 23,5 € et c’est vraiment chouette de manger aussi bien pour ce prix !

Quand le restau vous est discrètement recommandé par non pas un, non pas deux mais par trois autres restau que vous vénérez et adorez, vous savez ce qu’il va se passer…
Pas de place au «pas de bol, rien né me plaisait sur la carte» ou «je n’ai pas compris le concept», le niveau d’attente est à son paroxysme et sera comblé
Et il fut comblé.
Très.
Très.
Très largement.
Au delà d’adorer, au delà de vénérer, je n’ai été que nez bouche et papilles pendant tout ce déjeuner et je n’ai qu’une hâte: y retourner !
Une fois de plus, une croisée des chemins entre la gastronomie française et la délicate perfection japonaise, mise en valeur par une équipe rompue au service et à la discrétion.
Pour faire simple, les formules du midi sont à 19 € sur plat + dessert et 23,50 € sur entrée + plat + dessert
Carte minimaliste puisque le choix est à faire entre deux items, j’avais misé sur «velouté de haricot borlotti/​oeuf/​anguille fumée/​salicorne, puis Lieu noir/​courgettes/​huile d’olive/oeuf de truite et pour finir crème glacée à la fève de tonka/​chocolat noir/​yuzu.
Chaque plat fut d’une subtilité presque sensuelle en bouche (non non, mon avis né vire pas film porno !) mais c’est fou comme des mots sur un menu peuvent prendre forme de manière aussi exceptionnelle quand on les déguste !
Bref, gros gros coup de coeur-​du-​ventre, à tous les niveaux et officiellement estampillé dans ma tête comme «carte secrète à sortir pour épater la galerie quand je voudrais emmener des gens que j’aime au restau». Pas moins.

Une bonne expérience, le menu de midi est obligatoire (pas de carte), avec 2 entrées, 2 plats, 1 dessert et 1 fromage (avec un supplément) pour 23 euros. Nous étions 6 et avons pu tout goûter. Les plats sont raffinés, avec des associations intéressantes, peut être un peu trop sophistiqués pour moi néanmoins. Les cuissons sont parfaites, et les plats né sont pas trop salés ce qui est rare. Le dessert était vraiment bon, et étonnamment copieux par rapport aux autres plats. Par contre le fromage nous a un peu surpris, vu le supplément on né s’attendait pas à avoir juste une tranche de fromage, très bon certes mais l’assiette était un peu vide, et n’avait demandé aucun travail… Le service est sympathique et rapide même s’il y a eu quelques moments de confusion avec nous.
Attention le restaurant né prévoit rien pour les enfants à moins d’avoir demandé à l’avance.
En bref: plutôt un restaurant «gastro» avec le style et la quantité qui va avec, assez bon sans être exceptionnel, et tout de même un peu cher, même le midi je trouve (surtout parce qu’on est obligé de prendre TOUT le menu…). Plutôt pour un dîner en amoureux que pour un repas en famille (ce qui était malheureusement notre cas…)

Une claque. J’ai pris le menu dégustation et je crois que c’est une des décisions culinaires que je me félicite le plus d’avoir prise dans ma vie de gourmet.
Je né sais pas si le chef avait en tête cette citation de Peter J. Davies lorsqu’il a conçu son concept «La motivation est, pour l’esprit, semblable à de la nourriture. Une assiette seule né suffit pas «mais il nous a particulièrement motivé avec sa formule par petits plats et grands bonheurs. Des plats qui alternaient des saveurs aussi diverses que toujours fines, des amuses-​bouches aux desserts. Le tout arrosé d’un bourgogne de bonne sélection sans être ostentatoire. Une mention spéciale au foie gras et aussi, parce que nous sommes tout de même en terre coréenne bien qu’en cuisines françaises, au touches asiatiques déconstruites au sein des plats. Un temps de bonheur, au moment où le soir d’été étendait ses bras doux sur la ville.

Tout simplement un bonheur du début à la fin. Beaucoup de découvertes aussi avec dans l’assiette des ingrédients qu’on a peu l’habitude de cuisiner ou retrouver dans les cartes des restaurants. Décor ultra sobre, peu de tables: réservez vite!

C’était parfait ! Des saveurs originales et réussies ! Un cadre cosy et minimaliste et des serveurs au petit soin ! Par contre le service etait cependant un peu long mais ça valait le coup :)

Le Passé-​Temps, autant le dire tout de suite, c’est mon coup de cœur absolu !
La première fois que j’y suis allée, c’était en septembre dernier pour fêter mon anniversaire. Nous y sommes retournés, toujours en amoureux, ce mercredi, et ce fut à nouveau un plaisir immense pour mes papilles. Il était donc temps que je lui laisse les cinq étoiles bien méritées.
En cuisine, le chef s’affaire pour réaliser des assiettes aussi belles qu’étonnantes que délicieuses ! La fusion franco-​coréenne est complètement réussie. On retrouve d’excellents produits présents dans la cuisine traditionnelle française, associés à des saveurs, préparations et ingrédients typiques de la cuisine asiatique.
Le repas commence par une gougère à la crème de sésame, apportée en même temps que la carte. Puis arrive l’apéritif (pour moi, le cocktail maison au yuzu que j’aime particulièrement pour sa fraîcheur et sa très légère note d’amertume) et les deux mise en bouche toujours pleines de surprise. Nous avons eu un velouté de rutabaga avec de la glacé à la moutarde, puis une salade de chou et tourteau.
En entrée, j’ai choisi l’escalope de foie gras (mon péché mignon) /​asperge blanche /​nori /​bouillon de soja. Le mariage de saveurs est réussi à la perfection, le foie gras fond en bouche et le bouillon est parfaitement assaisonné.
Ensuite, je me suis tournée vers le plat de viande: veau de lait /​petits pois /​pommes de terre /​oignon. Les morceaux de viande étaient très tendres, le jus excellent, les petits pois préparés en purée étaient parfaits.
Le dessert était à la hauteur de ce qui le précédait; une boule de glacé au thé matcha /​mascarpone très douce, avec fraises des bois et brisures de meringue.
Et avant de partir rêver de ces nombreuses saveurs qui sont passées par notre palais, une petite madeleine au miel nous est offerte en guise de mignardise.
Le service est très professionnel et attentionné, le temps d’attente entre les plats vraiment bien maîtrisés (on attend vraiment très très peu, 5 minutes tout au plus), et le rapport qualité-​prix excellent.
Attention toutefois si vous y êtes allés l’année dernière. Le menu du soir est passé de 35 à 38 €; mais cela reste raisonnable étant donnée la qualité des produits servis. y

Il s’agit pour moi de l’un des nouveaux meilleurs restaurants de lyon.
Le service est impeccable et les plats sont exceptionnels: frais, beau, bon, tout ce qui me plait sans en faire des tonnes.
Les prix à midi sont abordables, surtout en rapport qualité/​prix.

Excellent rapport qualité prix, mais surtout une des meilleures tables de la ville avec des saveurs incontournables. Une grande subtilité d’accords toute en finesse. Les Coréens sont vraiment des maîtres en cuisine raffinée !!!
Très bon choix pour la carte des vins (de vignerons). La salle n’est pas très grande et le bruit peut parfois être présent. Que dire de plus, a part qu’il faut se dépêcher avant qu’une étoile arrive !!!

Ce jour la j’ai mangé un saumon mariné avec des navets, agrumes et huile de sésame. J’ai bien aimé le petit goût «asiatique».
Ensuite un poulet fermier, céleri rave, chou frisé et noix.
Le poulet était très tendre et pas sec du tout. Seulement la sauce était légèrement trop salé.
Le dessert un sorbet myrtilles, marron, meringue et fève de Tonka fut très bon également. Le vin au verre est bon et reste abordable.
La salle est très zen en ce qui concerne la deco.
Je vais revenir.

Le Passé Temps n’a rien d’une table Passé Partout, non, ce restaurant a une veritable identité et ce que j’ai pu gouter hier était rempli de gouts et de saveurs.
Mais je voulais tout d’abord crier haut et fort que j’ai LARGEMENT mangé à ma faim et que quantité il y a par rapport à d’autres établissements de la meme lignée.
Pour 35 euros le soir, vous dégusterez pas moins de 3 amuses bouches, 1 entrée, 1 plat, 1 dessert et la petite madeleine en guise de digeo. Oui, oui tout ça !
Je né vais pas tout vous décrire mais mes papilles ont littéralement vibré pour les purées entre le velouté de potimarron, la purée de céléri et celle de butternut qui agrémentaient les divers plats toutes étaient incroyablement assaisonnées.
Le tourteau caché sous les pétales roses des navets en entrée m’a transcendé avec toutes ces textures et saveurs différentes, et rien à redire sur la maitrise et la justesse des cuissons de nos plats (bavette de boeuf Black Angus et barbue sauvage).
J’ai trouvé le dessert un peu en –dessous du reste, peut etre trop simplet (sorbet poire, faisselle, mousse au chocolat noire et crumble) mais bon j’ai quand meme fini mon assiette entièrement sans m’en rendre compte, ça passait plutot bien au final…
Un quasi sans faute donc pour cette table qui je l’avoue est ma deuxième très bonne surprise de cette année. L’étoile en moins est pour la déco qui alors là pour le coup est ultra minimaliste: 3 tableaux 2 etagères et 2 suspensions et pour le système d’aération de la hotte qui n’extrait pas toutes les odeurs donc vous voyez où je veux en venir ou plutot en sentir…
Excellente adresse !

Cinq étoiles, sans hésiter !
Car quelle belle surprise, une réelle recherché de goût et d’association de goûts, des ingrédients pas toujours courants, le tout est raffiné et beau dans le plat.
Le service est parfait, et le menu du dîner coûte seulement 35 € (bon, à cela s’ajoute les vins un peu chers).
À faire, vraiment.

‘Le Passé Temps’ is a great restaurant… I loved the pairing of flavors, the perfect presentation and the amazing quality/​price ratio! The décor is minimalist but fitting well the zen spirit of the restaurant. The portions are enough for lunches (I didn’t try it for diner) but probably not suitable for huge appetites. But overall a wonderful new address in Lyon!

Les 5 étoiles sont pour moi amplement méritées pour le rapport prix plaisir qualité !
Plaisir du lieux, épuré, zen et chaleureux ! On s’y sent bien, installé confortablement autour d’une table très sobre en bois brut, une bougie et un bouquet de fleur fraîches.
La carte est sur la même ligne et dès le menu en main, l’imaginaire des plats démarre. Au choix, 2 entrées, 2 plats, 2 desserts et des vins au verre à partir de 3 €.
Chaque geste, installation, dressage de la table, service des verres est effectué avec calme et délicatesse. La mise en condition est faite et parfaite !
Les plats sont dressés avec toute la délicatesse caractérisant le lieux. C’est beau, coloré, travaillé et les saveurs métissées justement.
A 23 € le menu du jour complet, c’est une première et sûrement pas ma dernière visite. Ce n’était pas une pause déjeuner, mais plus certainement une parenthèse …

On est quasiment sur un sans-​faute pour moi (et pour ma famille qui m’accompagnait aussi je crois).
Dès l’arrivée, on sent que c’est des jeunes qui sont là, qu’ils se sont installés avec les moyens du bord, donc pas beaucoup de déco et de superflu, mais malgré tout une ambiance sobre et épurée, qui donne à l’endroit un côté aéré très agréable. Le mobilier est super bien choisi, chaise style «Eames» années 50, table en bois massif…
On nous place sur une grande table assez proche de la cuisine, donc on voit travailler les 4 jeunes coréens qui sont derrières les fourneaux… c’est vraiment impressionnant, pas un seul bruit, pas un mot, durant tout, oui oui tout le repas. C’est presque troublant à la fin, mais en tout cas je tire mon chapeau pour l’organisation, j’avais encore jamais vu ça. Je pense que c’est à l’institut Bocuse qu’on apprend une telle discipline.
Bön, on choisit un petit apéro, ça sera Yuzoo pour la plupart, une boisson sans alcool ressemblant à une citronnade sauf que c’est du yuzoo, un fruit asiatique, avec un parfum d’amende prononcé donné par le noyau du fruit.
Avec ça, on nous apporte quelques gougères, sorte de petite chouquette au fromage, elle sont délicieuses et le chef à rajouté un peu de sésame, excellente idée pour relever un peu.
Le menu nous est amené, c’est simple on a le choix entre deux entrées et deux plats, et deux desserts. J’aime bien, car on se doute déjà que les deux choix seront très différents et très bon, puis la recette fait envie sur la carte :
En entrée, thon blanc avec cerise, rhubarbe, et… j’ai oublié, mais c’est ce que j’ai pris et c’est un régal. L’autre entrée, argg j’ai oublié aussi… on était également sur du sucré salé.
Pour les plats :
Pigeon avec betterave, (trou de mémoiré de fou)
et Merlu (accompagnements encore oubliés…), ‚
Le dessert sera pour moi juste du fromage, avec un compté affiné pendant… je sai plus combien de mois mais excellent, et un chèvre délicieux.
J’ai oublié le top du top pour ceux qui liront cet avis jusqu’au bout !!
Comme c’était mon anniversaire, la gérante est arrivée adorable lorsque j’ouvrais mes cadeaux et à dit en débouchant une bouteille de Badoit, car elle nous voyait assoifés: Voilà ça c’est mon cadeau !
Puis à la fin, avec le café, des madeleines maisons offertes, c’est excellent. Des madeleines modifiées avec un petit arôme bien sur.
Bön appétit ;)

Dépêchez vous… Dans pas longtemps il y aura plusieurs semaines d attente dans ce restaurant
Tout est excellent… Une cuisine raffinée à des prix très accessibles

«Ca y est tu es officiellement vieille et chiante ! «s’exclama l’un des sybarites lyonnais de la bonne bouffe (le célèbre Sborgna Nera pour né pas le citer). Après quelques échanges sur nos impressions sur the nouvelle place-​to-​eat, voilà le triste constat.
De toute façon je le savais bien. Ca commence avec des micro ridules qui s’accentuent malgré la bonne dose de crème appliquée tous les matins. Et puis c’est au tour de quelques cheveux blancs par ci par là. Je né parle même pas des lendemains de cuite qui deviennent de plus en plus insurmontables. Et puis quand je m’écoute parler ce n’est pas plus fameux: Rolalala on est déjà bientôt en mai, à ce rythme là demain c’est Noël…; Aller en boîte de nuit? Et puis quoi encore ! Je préfère siroter du vin dans un coin cosy plutôt que boire une vodka pomme !
Le temps passé… Et plus il s’égrèné, plus notre jolie ville de Lyon s’enrichit d’adresses plutôt coquettes. Autant dans le cadre que dans l’assiette. Dernière démonstration en date: Le Passé Temps.
Dans ce nouveau repaire, on sent toute la fébrilité et la fougue des débuts. Il y a de l’envie de bien faire, les bons sentiments et une technique irréprochable. La mise en bouche est un ébouriffant prémice, la démonstration d’un talent qui né demande qu’à s’épanouir. Malheureusement, après ce début des plus prometteurs, la suite est un «temps «tinet décevante. Pas grand chose à redire sur les produits parfaitement travaillés mais il manqué cette petite touché difficilement descriptible qui marque l’empreinte d’un chef… Et qui vous fait revenir. Autres bémols: les quantités dans l’assiette qui né comblent pas les appétits, mêmes modestes; et le service, très pro et prévenant, mais sans complicité ni connivence…
Alors laissons un peu de temps passer et gageons qu’il fera son oeuvre pour un réel divertissement du début à la fin !

Attention, coup de coeur !
Très motivée après avoir lu l’article de la Tribune de Lyon sur le Passé Temps, un peu inquiète par rapport aux quantités après l’article (et l’avis) de Marjorie F aka Faim de Lyon, je suis allée l’esprit ouvert découvrir Le Passé Temps ce midi, et j’en suis ressortie absolument ra-​vie, ainsi que mon «+1» !
De l’amuse-bouche de départ à la madeleine accompagnant le café, mon seul bémol sera sur cette madeleine, qui né m’a pas transportée… mais j’avais sûrement encore en bouche la merveilleuse madeleine au miel de Daniel et Denise dégustée il y a quelques jours. Pour tout le reste, j’ai été bluffée: par les assaisonnements, les goûts, les cuissons, les textures. C’est techniquement très bien réalisé et très bien présenté, et du coup pour ma part j’ai vraiment pris du plaisir à déguster les différents plats. Niveau quantités, on né va pas se mentir, c’est léger, mais pour un déjeuner, c’était parfait et même bien suffisant à mon goût. Cela aurait été le soir, peut-​être effectivement que cela aurait été un peu juste, à voir !
Pour vous faire saliver, je vous laisserai regarder les photos qui accompagnent cet avis ! Croyez-​moi, c’est aussi beau que bon ! Et détail que j’ai aimé, ici pas de fioritures avec des noms alambiqués pour les plats, le menu annonce les plats en fonction de leurs ingrédients principaux. Mon entrée, par exemple: «saumon /​aneth /​asperges /​…» A vous de faire confiance et d’imaginer le reste !
Menu du midi: entrée-​plat ou plat-​dessert à 18 euros /​entrée-​plat-​dessert 23 euros Vous l’aurez compris, je trouve que ça les vaut amplement !