Ce qui est génial et triste en même temps avec Monsieur Nolet, c’est qu’il m’a fait réaliser comment les spécialistes que j’ai consultés avant lui sont inaptes à poser un diagnostique. D’arthrose(oui, mon médecin m’a affirmé avec fermeté que je souffrais d’arthrose… à 24 ans) à entorse, en passant par la fracture, il n’y a que monsieur Nolet qui a su poser le diagnostique juste. Dès le premier coup d’oeil, il a su reconnaître l’affliction qui m’handicapait depuis bientôt deux ans: un névrome de Morton. Qu’est-ce que c’est? Ça n’a pas d’importance, puisque que, maintenant, on va me le traiter. Joie ! Tout dans mon contact avec le professionnel suintait la compétence. Il posait les bonnes questions, pesait aux bons endroits et donnait un traitement complet. En plus des pressions, il donne des instructions pour poursuivre le traitement à la maison. Il est ce que je considère un bon professionnel de la santé: quelqu’un qui considère le mode de vie et l’apprentissage du patient comme partie intégrante d’un traitement réussi. Outré ça, j’ai aimé discuter avec son esprit scientifique à propos de la vie des hommes des cavernes et de sa lampe artisanale. Il n’a pas hésité non plus à interrompre succinctement la séance pour aller embrasser ses enfants qui partaient pour l’école. La boutique est juxtaposée à sa maison, voilà un père qui a su conjuguer famille et travail !