iMAL

C’est un musée d’Arts Numériques

Imal est un centre d’excellence pour les arts numériques, qu’ils soient visuels ou sonores ou liés au mouvement. Imal organise des work shops très spécialisés sur tous ces domaines. Imal s’intéresse surtout aux techniciens un peu décalés et à mon avis pas assez aux prolongations éventuelles. J’ai voulu un jour prolonger l’une ou l’autre expérience dans une application disons plus scénographique, et j’ai bien l’impression que des portes se sont fermées. Ils préfèrent travailler entre eux, et qu’on vienne voir et qu’on trouve ça vachement bien.
J’ai pourtant poussé les portes mais en tant qu’ «artiste» scénographe, je né représente pas beaucoup d’intérêt, tout occupés à leurs recherches qu’ils sont. On peut né pas être d’accord avec moi, mais c’est un reproche que je fais: trop fermé sur eux-​mêmes.
Cela dit, j’y ai vécu (et y vivrai encore) des expériences sensorielles au-​delà du monde connu ! Vraiment à essayer souvent, mais il faut savoir décoder les propositions: tout n’est pas accessible à tous, faute de clés de lecture. Un peu distant, c’est mon sentiment et ça n’engage que moi !
Entendons-​nous bien: même si je reproche quelque chose ici, je soutiens fermement cette association !
sur leur site, et pour les horaires: on peut lire: «iMAL is open during the public events (check our agenda) and on appointment.»

iMAL a le mérite d’être un rare endroit (voir, le seul …) a offrir un vrai lieu de recherché et d’exposition pour les arts numériques.
Même si tout ce qui touché au numérique est quasi partout, et n’importe comment, iMAL offre un cadre sérieux pour les artistes qui n’ utilise pas le numérique par simple effet de mode.
L ‘expo sur les jeu vidéo était un bon exemple de recherché plastique dans ce domaine, évitant les pièges «fashion» du média numérique.
Et surtout, iMAL propose des résidence d’artiste, à qui ils offrent les conditions de recherché et de collaboration nécessaire.
Le tout est géré dans la bonne humeur et par une équipe sympa et accessible.

J’ai découvert l’iMal grâce à ma manie d’attraper tous les flyers présentés dans les lieux culturels. Un jour, je suis donc tombée sur l’annonce d’une expo nommée Playlist, en 2010, qui s’intéressait aux relations entre l’art et les jeux vidéos. Etant un peu geek, et mon copain aussi, on est allés voir tout ça le week-​end suivant!
On s’est donc retrouvés à Molenbeek, le long du canal. Le quartier n’est pas génial mais en journée, c’est ensoleillé et pas désagréable. Par contre, pour trouver le bâtiment, mieux vaut avoir l’oeil sur les numéros de rue: ce n’est pas très bien indiqué…
A l’intérieur, on se croirait presque dans un immeuble d’habitation. Il faut monter jusqu’au 2ème étage pour arriver dans les espaces d’exposition de l’iMal. Ceux-​ci sont spacieux, comme une grande galerie d’art je dirais, avec plusieurs salles (né pas hésiter à pousser les rideaux, il y a généralement des projections derrière!).
L’ambiance dans les expos a parfois un côté «associatif»: on n’est pas là pour être «écrasés» par des oeuvres historiques ou l’ego d’un commissaire d’art, mais pour partager l’expérience d’installations souvent interactives, et encourageant la réflexion sur nos sociétés et nos technologies.
Sachez aussi que l’iMAL (interactive Media Art Laboratory) organise aussi des résidences d’artistes, contribue à produire des oeuvres, publie des livres, et organise des ateliers! Consultez leur site web; et n’hésitez pas à faire un tour aux expos, l’entrée est gratuite…