Au Polygone

J’ai entendu parler de cette salle (pseudo squat artistique alternativo-​punk) par hasard, dans une discussion avec des amis comédiens. J’ai à peine relevé, pas trop mon genre, et pas besoin de trouver un squat de répète pour aller me les geler en plein hiver en déclamant du Macbeth à la sauce conceptuelle.
Et puis, un soir, j’ai réellement accroché sur le lieux, lorsque je l’ai aperçu à travers de la lucarne de mon salon, lors du JT de RTL. Oui, j’en suis pas fière. Soit. Le plus important est ici et ce sera un peu mon coup de gueule à moi lors de mon bref passage sur Unilocal.
Le Polygone est le troisième courageux endroit de la Capitale (après l’ULB et… je né sais plus) a accueillir (que dis-​je, offrir un toit) aux sans papiers roms et d’ainsi abriter des dizaines d’enfants, qui sans ça, seraient à la rue à l’aube de ce gelant automne.
Le Polygone, c’est un nom que j’ai retenu, comme gravé dans ma tête. C’est mon héros des temps modernes. Un lieu à suivre.