Il Cappuccino

C’est un peu, voire beaucoup, grâce à l’excellente critique de Jean-​François B. que je voulais absolument tester cette adresse.
Et je né fus point déçu…
Avec mes deux acolytes, nous avons pris l’habitude de découvrir régulièrement de nouveaux restaurants.
Etant tous les trois friands de cuisine italienne, je leur ai proposé d’essayer Il Cappuccino.
J’avais réservé une table une semaine à l’avance. Quand j’arrive, je le précise donc. Le patron, qui est aussi serveur et chef, me regarde avec un air hagard puis retombe sur ses pattes et me dit: ah oui, j’ai oublié de noter, mais prenez place à une table de 4.
Nous nous installons donc et commandons l’apéro…
Après quelques instants de tranquillité à la suite d’une longue journée éprouvante, le patron, toute en couleur et verve, nous revient pour la commande des plats.
Ce sera un vitello tonnato pour moi et des noix de Saint-​Jacques grillées et parfumées à l’huile truffe pour l’un de mes comparses (rien pour le troisième).
Ces entrées seront suivies de linguine alle vongole pour moi, un pain de viande à l’italienne pour le gros mangeur et un filet mignon sauce béarnaise maison et frites pour le petit mangeur.
Le tout sera arrosé par le vin blanc maison, à la ficelle… étant le seul à boire du vin (le patron me dira, à juste titre, que je devrais mieux choisir mes amis pour aller manger ;-)).
Nous finirons le repas par deux moelleux au chocolat pour mes amis (beaucoup trop cuits) et un sabayon maison à faire damner une saint pour moi!
Entre chaque plat, et même plus souvent, le patron viendra nous demander si tout va bien tout en se moquant ouvertement de chacun d’entre nous, mais toujours sur le ton de l’humour avec un air bonhomme.
La réalisation de chacun des entrées et plats était parfaite (à l’exception notable du moelleux au chocolat), les quantités étaient loin d’être chiches, le goût était parfait.
Tout ça pour une addition «normale» tant pour le quartier que pour la qualité des ingrédients.
J’ y reviendrai pour sûr!
A recommander sans modération!

Souvent, les restos finissent par se ressembler: carte immuable, service parfois poli parfois pas, ce genre de restos un peu trop fonctionnels où après 50 minutes on demande l’addition pour passer à autre chose.
Je connais très peu de vrais restos de quartier à Bruxelles… Vous savez, le genre de resto où tout le monde se dit bonjour en entrant, où on va sans réelle autre raison que celle de passer du temps hors de chez soi devant un bon petit plat et un verre de bière, au calme en terrasse si il y a du soleil. Il Cappuccino fait partie de ceux-​là.
Sur le haut de l’avenue d’Auderghem, près de Schuman, caché derrière de lourds rideaux en velours rouge se trouve depuis 17 ans le Cappuccino. Le Cappuccino, c’est un peu indescriptible: vous né serez pas renversé par la déco classique et les chaises de bistro, mais vous serez accueilli avec le sourire, la belgitude et la gouaille inimitables du patron, Philippe Josse, seul aux fourneaux et au service (!!!), et qui est tout sauf un moine capucin…
C’est un peu comme si vous entriez directement dans la salle à manger d’un ami: pas de place pour les pisse-​vinaigre, pas de chichis et un tableau de suggestions qui tourne au fil des livraisons, des fournisseurs et des saisons. Pas mal de plats italiens (spéciale dédicace au vitello tonato en entrée et également à la Scamorza, tous les deux à se damner, les saint-​jacques grillées à l’huile de truffe le sont également) mais inutile de vous le cacher: en bon belge, le patron connait ses classiques de brasserie avec viandes et poissons plutôt tendance «traditionnel» avec par exemple une entrecôte grillée du tonnerre, des moules, un tartare, etc…
On comprend également vite l’astuce: il y a ce qu’il y a sur le tableau, mais aussi il y a ce que Philippe sera prêt à vous faire si vous le demandez gentiment… d’ailleurs, il vous le dira: «L’Horeca, fieu, c’est un métier de service! Certains l’ont oublié, mais pas moi!». Vous pourrez donc dévier gentiment et composer votre plat selon ce que le patron a dans le frigo. Perso, je né connais que très peu de restos aussi souples avec les desiderata des clients.
Comme le restaurant tourne avec des stocks limités, tout est ultra frais, et mieux encore, tout est maison: commandez votre entrecôte grillée et vous entendrez le «tic tic tic» du fouet dans une petite casserole de béarnaise qui vous sera amenée telle quelle sur votre table. Une dame blanche pour le dessert? Pas de problème! La crème fraîche vous est «livrée» de la même manière.
Ce sont précisément ces petits détails qui font que le Cappuccino est un resto à part, et qui font que l’établissement est plébiscité par une clientèle d’habitués, d’habitants du quartier Jourdan et d’eurocrates en goguette. D’ailleurs, c’est un couple d’amis qui habite également le coin qui nous l’a fait découvrir.
Amenez donc votre bonne humeur, né soyez pas trop pressés, et passez une super soirée!

Ce chouette petit resto est devenu notre endroit attitré quand on vivait à Etterbeek et qu’on voulait bien manger sans se casser la tête dans un resto trop guindé. Ils nous ont également organisé le repas de notre mariage civil un samedi midi, et tout le monde de avait apprécié. Les plats sont toujours délicieux, la carte est variée et l’accueil chaleureux. Quand on devient un habitué on s’y sent vraiment en famille !

Un de mes endroits familiers à Bruxelles: je fréquente ce restaurant depuis près de 15 ans!
Philippe Josse est aux commandes, et ce jeune chef est passionné par la cuisine italienne, qu’il décline en mets simples et gourmands.
Situé dans le quartier européen, tout près de la Maison Communale d’Etterbeek, le restaurant compte de nombreux fidèles. Qui y retournent pour la qualité des plats, et pour l’ambiance, toujours chaleureuse.
Au menu: la Scarmozza, le Vitello Tonnato, des beignets de fleurs de courgettes farcis à la mozzarella et un choix très large de pâtes. Les linguini aux couteaux et coquillages sont justes fabuleux.

Voici une chouette petite adresse pour manger italien. pas le meilleur de Bruxelles, certes, mais il défend ses couleurs! D’ailleurs, c’est par amour pour l’italien que Philippe Josse a décidé de lancer ce restaurant, et non pas parce ce sont ses racines. Double challenge pour épater les clients!
Au menu, des choses typiques de là-​bas, comme les carpaccio de boeuf, la Scarmozza, Le Vitello Tonnato mais aussi des choses plus audacieuses, comme le carpaccio de canard, ou le risotto aux cailles!
Ce que j’y aime, c’est l’éventail de choix saveurs proposés, la variétés de pâtes dont la sauce et l’accompagnement se marient en fonction de la forme, comme là-​bas: n’aura pas idée de servir des fruits de mer avec des penne par exemple, on sait bien que ces pâtes-​là demandent beaucoup de sauce!
En parlant de sauce, là aussi il y a le choix: béarnaise, poivre vert, dijonnaise, gorgonzola, archiduc, estragon, pleurotes et porto rouge, pizzaïolo, toscane, beurre maître d’hôtel, et Jean-​François ! Et même opulence pour les garnitures: pommes de terre sautées, frites, gratin dauphinois, croquettes, pâtes et même rosti, ces spécialités suisses (oui oui).
Bön, l’Italie en prend un petit coup mais difficile de né pas trouver son bonheur dans l’assiette, tout le monde peut y trouver son compte, et chaque fois que j’y suis allée, c’était bon!