Meessen-De Clercq

La configuration particulière de cette galerie d’art mérite qu’on s’y arrête pour une petite visite. Dans cet ancien hôtel de maître bruxellois se trouve une galerie d’art contemporain intéressante. L’enseigne au néon rouge donne le ton: ici, vous né rentrerez pas dans une galerie guindée au sol en béton lissé avec des œuvres placées de manières symétrique. On déambule d’une pièce à l’autre, ce qui contribue à offrir une sensation de découverte lors de la visite.
Cette galerie reste dans celles dont je m’impose de passer lorsque je suis dans le quartier.
Elle est peut-​être à éviter lors des vernissages par contre, car son aménagement pourrait vous faire développer une agoraphobie latente. Mais lors d’une visite durant un après-​midi calme, c’est un pur bonheur.

Très agréable galerie d’art installée dans un magnifique hôtel de maître, donc chaque pièce bénéficie d’une belle luminosité. On y est parfois un peu à l’étroit un soir de vernissage mais, le cas échéant, il y a moyen de se réfugier dans la pièce «véranda» pour se rafraîchir. Concernant l’expo que j’ai visitée, la mise en place des œuvres était vraiment parfaite (très objectivement, même si l’artiste est un ami).

J’aime beaucoup la galerie Meessen-​De Clercq, située aux côtés d’autres «grandes» galeries d’art contemporain du quartier.
D’emblée, le bâtiment donne le ton: il s’agit d’un immense hôtel de maître du 19ème, blanc, d’une élégance discrète. On peut d’ailleurs passer devant sans remarquer le petit fanion rouge qui annonce la galerie…
A l’intérieur, les assistantes de galerie sont charmantes et prévenantes: c’est suffisamment rare pour être indiqué. On se retrouve dans le bâtiment, réaménagé mais qui conserve son caractère d’origine: superbe parquets et escaliers notamment… L’ensemble fait 700m2, mais les espaces d’exposition sont finalement de taille moyenne, séparés en plusieurs pièces.
La galerie elle-​même est encore plutôt jeune (1ère expo en 2008), mais s’est directement positionnée avec force. Elle représente des artistes confirmés, mais pas forcément ultra connus (Jordi Colomer…). Elle possède aussi des œuvres de Jonathan Monk ou Bruce Nauman.
J’apprécie particulièrement sa ligne: on retrouve généralement des œuvres très complètes, issues d’une réflexion qui déborde des cadres habituels. Le jeu entre l’œuvre, son inspiration et sa représentation est fréquent.
Et les accrochages sont intelligents, les œuvres se répondant les unes les autres: on a une véritable expérience «d’exposition», et pas seulement d’un accrochage des «derniers trucs à vendre» d’un artiste.
Pensez à jeter un coup d’œil dans la petite salle de l’entre-sol: elle né paie pas de mine (il faut traverser l’accueil pour y accéder!), mais on y trouve souvent une œuvre avec laquelle on peut se confronter en tête à tête.